Mois février .
Dicton : vau mai vèire un loup dins un troupèu qu'un mes de febrié trop bèu
Le mois de février est le mois de l'oursin .
Mardi- gras : à Marseille on prépare les beignets soufflés ou " pets de nonnes "
Cuisine de carnaval: oreillettes
A Brignoles , pour le mercredi des cendres , il était d'usage jusqu'en 1939 d'aller au cabanon manger la gangasso ( brandade de morue )
Jean GIONO
Terre de Provence :" non , dans le vrai fond , je suis de la terre , de celle-là comme Marigrate , lourde de blés , avec des cyprès contre les bastidettes , avec des touffes de chênes-verts , avec de l'herbe roussie de soleil et des ruisseaux vides ou coule , à la place de l'eau , le bruit des charrettes , le parfum du thym et le rire des gardeuses de chèvres . Si je ne suis pas d'ici , en tout cas , c'est cette terre qui m'a fait "
Devinette : Qu'es aco ? Qu'es aco ? blanc , blanc coume coutoun , negre , negre coume carboun , la coua rejo coume un bastoun ( réponse : la pie avec son plumage noir )
Eugène Trenquier : mémoires pour servir l'histoire
de la ville de Montfrin ( 1847 )
Mardi jour du marché
" Par délibération du 11 juillet 1507 , sous la présidence de noble Dumassel , régent de la place , les consuls chargèrent Madame de Clermont de la demande d'un marché et foire ; l'on y remarque la clause portant que cette dame ne pourrait rien demander pour ses peines , ni se faire aucun privilège de cette foire , si ce n'est la demande de ses déboursés et frais occasionnés par le sceau du roi . Le 29 juillet 1508 , le roi octroya aux consuls de Montfrin les lettres patentes pour la tenue d'une foire , le jour de la St-Etienne , et marché , tous les mardis de chaque semaine .
De nombreux étrangers venaient autrefois chercher l'or de palhole dans les sables du gardon , la permission leur était facilement accordée par les consuls , moyennant la rétribution en usage ; elle consistait en une livre de cire pour le luminaire de Notre Dame .La permission s'intitulait : licentia dauregandi , pro consulibis Montisfrini . "
Le Languedoc préhistorique :Le Paléolithique ou âge de la pierre taillée
Les hommes arrivent en languedoc il y a environ un million d'années . Cueilleurs et chasseurs , ils occupent les terrasses de l'Hérault , du Biterrois et des costières Gardoises .Vers - 600 000, l'outillage évolue avec les bifaces , pierres taillées sur les deux faces et les aretes . On en a retrouvé par exemple , à Cesseras dans l'Hérault . Vers - 450 000 , le feu est maîtrisé . Des traces de foyer et de fonds de cabanes , datées entre - 400 000 et - 300 000 , ont été mises au jour à Lunel-Viel dans l'Hérault .
Vers - 30 000 , l'homme de Cro-Magnon maîtrise un outillage en silex varié : grattoirs et burins , sagaies en os ont été découverts dans de nombreux sites gardois , à Remoulins (grotte de la Salpétrière ), Vers ( grotte de la Balauzière ) , Aiguèze ( grotte Chabot ), ainsi que dans l'Hérault , à Cesseras et dans le massif de la Clape ' grotte de la crouzade ) . C'est de cette époque ( vers - 30 000 et - 25 000 ) , que datent les peintures de la grotte de Chauvet en Ardèche .
Vers - 15 000 , les hommes fabriquent les longs couteaux utilisés comme outils et armes de chasse .
Veillée d'hiver : Maurice Sirvain -( 1931-2006)
- Le repas terminé, nous nous mettions à l'aise
- Près de la cheminée...Ongarnissait de braise,
- Avec précaution, nos petits chauffe-pieds.
- Le chien venait souvent se coucher à mes pieds,
- Soupirant de plaisir sur la dalle vrûlante
- Sur mes genoux sautait la chatte, vigilante
- Au moindre bruit furtif qu'apportait la maison
- Dont le toit gémissait sans aucune raison.
-
- Veillée au coin du feu, plages ensoleillées
- Dans le creux de l'hiver...parfois ensommeillées
- Inoubliable temps, dans la simplicité
- D'un rustique logis sans électricité !
- La lampe qui fumait, à la flamme jaunâtre,
- La lueur qui fusait sous le manteau de l'âtre
- Et l'humide bois vert à l'acide saveur
- Enchantaient mon esprit si volontiers rêveur !